1° Assimilation du cours
Vous rédigerez une consigne d’écriture complète en expliquant vos choix, vos objectifs (résoudre un problème de groupe, satisfaire des attentes…) et la place de cette consigne dans le contexte de votre atelier d’écriture (début, milieu, fin d’atelier), en joignant le cas échéant un ou des textes d’auteurs, des exemples.
La consigne que je propose ici est plutôt destinée à être la deuxième d’une séance d’atelier d’écriture.
L’objectif de cette consigne est de faire le lien avec l’un de ses cinq sens, à savoir l’odorat. En effet, comme je l’ai appris à Esprit Livre, il est judicieux de commencer par apprendre à se raconter soi-même et être attentif à ce que nos sens perçoivent pour réussir ensuite à écrire des textes de fiction qui soient le plus authentique possible.
J’ai choisi de commencer par l’exploration de l’odorat, car, avec le sens du goût, c’est celui qui est le plus lié aux souvenirs lointains et peut donc déclencher un début d’écriture personnelle chez les participants.
INTRODUCTION orale aux stagiaires
(Motivation pour celui qui va écrire : contexte, objectif, implication)
Vous êtes ici pour découvrir que l’écriture est un plaisir et que l’imagination se cultive. Pour réussir à écrire quelque chose qui vous ressemble et vous tienne à cœur, il s’agit en premier lieu de se connecter à ses propres sens. Cette capacité permet de décrire une atmosphère authentique et de traduire des émotions. L’objectif n’est donc pas de produire un texte fini, mais de jouer avec les mots et de trouver sa propre écriture et son propre style.
Je vous propose aujourd’hui, d’explorer le sens de l’odorat et vos souvenirs par son intermédiaire.
Selon des recherches récentes, notre nez serait capable de percevoir jusqu’à 1000 milliards d’odeurs différentes. Notre mémoire olfactive en apprend quelques milliers.
Une particularité de la mémoire olfactive tient à la « vivacité » des souvenirs olfactifs de l’enfance. Les évènements récents (nos dernières vacances) sont plutôt mémorisés sous forme d’images, parfois de sons mais rarement d’odeurs. En revanche, des indices olfactifs associés à l’enfance pendant laquelle perception et émotion sont hyper stimulées, sont gravés durablement en nous. Ces odeurs permettent par association la réminiscence des souvenirs passés, comme le parfum de notre grand-mère associé aux vacances chez elle.
Autre spécificité de la mémoire olfactive, les odeurs associées à des souvenirs autobiographiques heureux ont le pouvoir unique de nous faire éprouver un état de bien-être mesurable : les battements cardiaques ralentissent, le rythme de la respiration aussi, que la seule remémoration des souvenirs heureux ne suffit pas à provoquer. ((citation à lire))
https://www.observatoireb2vdesmemoires.fr/publications/la-memoire-olfactive-quand-les-souvenirs-ont-une-odeur
OUVERTURE (les références littéraires médiatrices, champs d’investigation + étapes
d’écriture)
Je lirai un extrait de « je me souviens » de Georges Pérec et j’imprimerai et distribuerai aux participants un extrait ou un poème de Henri Bosco (malgré mes heures de recherches, je n’ai encore trouvé aucun extrait qui me convient tout à fait, et comme je dois rendre aujourd’hui mon devoir, j’ai choisi l’extrait ci-dessous…). (J’ai pensé aussi à d’autres auteurs. Voir mes questions à la fin)
Henri Bosco
Te souviens-tu, mon cœur, de ce matin
Où nous mangeâmes des olives vertes,
A la campagne, dans le thym,
Quand cette auberge était ouverte
Sous les platanes du chemin ?
Qu’elle était fraîche l’eau du puits sur l’anisette,
O parfum de la table ! et devant la maison
Il y avait une charrette ;
C’était une bonne saison.
La femme qui pilait dans un mortier de cuivre
De l’ail mêlé à du cerfeuil
Avait l’air de veiller à la douceur de vivre
Sous la vigne du seuil.
L’on voyait flotter les fils de la Vierge,
Le chemin léger passait en chantant,
Et nous buvions dans cette auberge
Sous un amandier du printemps.
La Provence était claire et parfumée,
L’on sentait le fenouil dans la clarté divine
Où bleuissaient quelques fumées,
Et nous allions vers Saint-Rémy dans les collines ;
C’était plus que l’amour, c’était un beau dimanche,
Le vieux dimanche des Rameaux,
Et les petits enfants portaient des branches
Sur la route des Baux ;
J’étais ivre de sauge aromatique
Et comme nous marchions couronnés d’olivier
En passant sous les grands cyprès antiques
Je saluais les charretiers.
Olivier a attiré mon attention sur l’importance de ne pas multiplier les références et de n’en choisir qu’une seule. Pour ce texte, il m’a proposé d’éventuellement en faire une lecture collective.
LA PROPOSITION
Je proposerai aux participants de respirer cinq odeurs (extraits de parfum) et d’écrire une ou deux phrases évoquant un souvenir lié à cette odeur. La phrase pourra commencer par « je me souviens… » Chaque participant devrait y ajouter une émotion en lien avec ce souvenir et cette odeur ou alors imaginer un souvenir fictif auquel cette odeur peut faire penser.
Le but n’est pas de nommer l’odeur, mais de déterminer ce qu’elle provoque en soi. A la fin de l’écriture, les participants chercheront à deviner de quelles odeurs il s’agissait. Je leur donnerai la solution à la fin. Il faudra bien spécifier aux participants au début qu’il ne faut pas nommer l’odeur à haute voix.
(Pour choisir ces odeurs, je suis allée chez une connaissance qui a étudié la fabrication de parfums à Grasse et qui donne des ateliers de création de parfums. J’ai passé plusieurs heures chez elle à discuter et sentir des composants naturels essentiellement utilisés dans la fabrication de parfum. Durant ses ateliers, elle a constaté que certaines odeurs provoquaient systématiquement des réminiscences chez ses participants. J’ai fini par sélectionner une dizaine d’odeurs.)
2° Selon le bon principe que: «Il faut descendre de son piédestal et faire soi-même, pour comprendre ce que l’on demande à autrui. L’animateur doit entretenir une relation vivante avec la langue écrite. » (Babel heureuse, Alain André, Ed Syros), écrivez une parabole de l’apprentissage de l’écriture en atelier.
Le jardin de Rosie
Il y avait une vieille femme qui vivait seule dans une maison, à la bordure d’un village. Rosie n’était pas riche, mais vivait heureuse. Sa vie, c’était son jardin. Chaque jour, elle se levait à l’aube et s’arrêtait devant chaque fleur, chaque buisson, les examinant sous tous les angles. Au moindre signe de maladie, elle agissait. Un arbuste était-il rempli de pucerons, qu’elle cherchait partout une coccinelle, dont cela pouvait faire le bonheur. Sans cesse, elle recherchait l’équilibre. Dans son potager, elle s’arrangeait pour planter des légumes qui s’entendaient avec leurs voisins. Elle savait que l’on ne pouvait pas planter des choux avec des haricots, mais que le basilic était ami de la tomate au jardin, comme dans l’assiette. Elle arrosait chaque plante, selon ses besoins. Ni trop, ni trop peu. Elle veillait à leur bien-être et ne manquait pas de les remercier d’être si belles.
Au village, elle était connue pour son jardin luxuriant. On disait qu’elle avait la main verte. Que c’était une véritable magicienne. Les villageois et les visiteurs occasionnels s’extasiaient devant ses merveilleuses fleurs.
Un de ses voisins, Raymond, dont le jardin était immense, tentait vainement de cultiver ses terres. Il plantait de tout, achetait des jeunes plants dans les magasins les plus chers, mais rien ne poussait. Seuls quelques légumes rachitiques surgissaient parfois de terre, ses fleurs étaient ternes et certaines étaient envahies de pucerons. Il les arrosait copieusement d’insecticides, mais son jardin restait triste. Misérable.
Tony, l’autre voisin de Rosie, regardait, lui aussi, avec envie son joli jardin et il disait :
– J’aimerais tellement cultiver des fleurs et des légumes. Mais Rosie a un véritable don pour ça. Moi j’en serais incapable.
Et il regardait sa terre aride avec désespoir. Il n’avait pas non plus les moyens de se payer un jardinier pour lui créer un joli jardin. Il se lamentait sans cesse de son incapacité.
Un matin, alors que Rosie s’apprêtait à entamer le tour de son jardin, elle aperçut Tony qui regardait avec envie ses fleurs chatoyantes.
– Pourquoi ne plantes-tu pas des fleurs ? lui demanda-t-elle. Là, juste devant ta maison. Ce serait joli. Des roses, par exemple.
– J’en suis incapable, répondit Tony, comme à son habitude. Je ne saurais pas comment faire.
Sans rien dire, Rosie partit chercher un seau et le lui tendit.
– Tiens, tu vas commencer par enlever les cailloux de ta terre. Les fleurs ne peuvent pas pousser dans une terre remplie de pierres. Tu les entasseras dans un coin. Quand tu auras fini, tu reviendras vers moi.
Ça, Tony savait faire. Et étonnamment, il prit plaisir à enlever toute la caillasse. Il sifflait, ne pensant à rien d’autre qu’à traquer l’ennemi des plantes. Pendant plusieurs jours, il travailla avec plaisir. Le soir il se couchait fatigué, mais heureux.
De son côté, Raymond, qui n’avait pas perdu une miette de leur conversation, considéra son jardin autrement. Il réalisa qu’il était envahi de cailloux. Et l’air de rien, il commença à ramasser tous ceux qui jonchaient son jardin, arrachant aux passages les mauvaises herbes. Il commença par s’occuper de la zone proche de la maison.
Plusieurs jours plus tard, quand Tony eut éliminé tous les cailloux de son jardin, il appela Rosie. Raymond cessa aussitôt ses activités pour écouter. La vieille dame, qui avait observé son manège, fit semblant de rien, mais parla assez fort pour être certaine que Raymond entende.
– C’est bien. A présent, il te faut préparer la terre, l’aérer et y rajouter un peu de compost.
– Du compost ? C’est quoi ?
– Je t’en donnerai. Plus tard, tu pourras en faire toi-même.
Raymond était bien ennuyé. Il était trop fier pour demander du compost à sa voisine. Quand le lendemain matin, il trouva un grand seau rempli de compost devant la porte de sa maison, il comprit qu’il ne servait plus à rien de se cacher pour suivre les conseils de Rosie.
Etape par étape, Tony et Raymond réussirent à créer leur propre style de jardin, grâce aux conseils de Rosie, mais aussi à la bonne humeur qui régnait à présent entre les trois voisins qui partagaient leurs idées.
Raymond avait compris qu’il ne sert à rien de se précipiter et qu’il valait mieux avancer pas à pas. Tony avait appris qu’il avait des capacités en jardinage qu’il ignorait. Les deux voisins réalisèrent aussi que c’était dans la joie et la bonne humeur que l’on réussit le mieux à créer.
Commentaire d’Olivier : mon texte aborde une des facettes de la formation en atelier. Ce qu’il y a d’important également, c’est de laisser aux participants la liberté d’expérimenter et de façonner ainsi leur propre style. Olivier m’a lu la parabole qu’il a écrite, mentionnant cet aspect important de la formation.
4° Vous réaliserez des retours sur le texte placé en annexe
J’ai lu avec plaisir le texte en annexe. Il se lit facilement. Il est focalisé du début à la fin sur le personnage d’Antoine et le ton adopté convient au style du personnage.
Le rythme du texte est soutenu, il n’y a pas de temps mort et la structure est bonne. La première phrase met d’emblée dans l’ambiance du texte, avec la question du voyou agressif et provocateur. Puis vient le contexte avec le personnage principal, Antoine, qui est agressé. On l’imagine victime, mais plus loin, on réalise que cet homme peut être violent et a fait de la prison. Ce retournement est intéressant et inattendu. Puis la colère submerge Antoine et lui fait imaginer le pire pour les deux frères qui l’agressent. Suit le retour en arrière dans le temps et les raisons qui l’ont amené à cet endroit et pourquoi il est en colère. Puis la chute, sous forme de tel est pris qui croyait prendre qui finalement est pris…
A noter, quelques trouvailles et passages particulièrement réussis :
– la description de la colère d’Antoine qui l’envahit peu à peu ;
– le surnom Castor et son jeu de mot : « Parce que les grands j’les casse et les pt’its j’les tords ! »
– L’expression « Le très vague » suite à « les yeux dans le vague. »
– La transformation de l’expression « avoir le sang chaud » en « la chaleur de son sang lui a déjà coûté dix années de tôle »
– Le passage : « il est 16h45…Sauf qu’une surprise l’attend dans son lit. »
– Passage : « il en est là, dégoût, quand il arrive au tunnel et que le grand rouquin l’accoste. Le grand, c’est le cadavre de dessous dans l’esprit d’Antoine… Le petit est donc dessus, il a toutes les dents cassées, ses yeux sont toujours dans le vague, mais plus pour les mêmes raisons. »
Les points à améliorer :
– le passage à la fin où Antoine décrit le scénario qu’il imagine. Ce passage atténue le paragraphe précédent (« il en est là….) qui est très fort. Par ailleurs, est-ce que quelqu’un en colère et au sang chaud, tel qu’Antoine, est capable d’imaginer à l’avance le scénario de la bataille de fin ? Je ne pense pas que cela soit cohérent avec le personnage.
– Je ne suis pas convaincue de l’intrusion du narrateur dans l’histoire, en particulier le passage « Vous allez comprendre pourquoi. Retournons quelques heures en arrière si vous le voulez bien, rembobinons un peu le film de la journée. Stop ! Non encore un peu, stop ! ». Pour moi, cela ne fonctionne pas, cette image du film, avec le reste du style. Olivier m’a rendue attentive au fait qu’il ne fallait pas porter de jugement. L’intrusion ou non du narrateur dans une histoire est plutôt une affaire de goût. Dans ce cas précis, j’aurais pu juste constater l’intrusion du narrateur dans l’histoire et faire un commentaire sur la position du narrateur dans l’histoire.
– La chute (lumbago) est innattendue et intéressante, mais elle aurait nécessité d’être un peu préparée, avant dans le texte, avec quelques indices.
– Enfin, il est difficile de comprendre pourquoi les deux frère jettent Antoine dans le canal et que, en plus, ils le lestent d’une grosse pierre. Cela ne me paraît pas très crédible. Les deux frères ne sont a priori pas des tueurs, mais plutôt des voyous qui en voulaient au portefeuille d’Antoine. Et en admettant qu’ils prennent le temps de l’attacher, qu’ils trouvent une pierre dans les environs, il aurait fallu au moins mentionner le fait qu’ils ont délesté Antoine de son argent.
– Olivier mentionne que la raison sur les 10 ans de prison du personnage manque.
– J’aurais également pu proposer une référence littéraire, à savoir que ce texte fait penser aux livres San Antonio de Frédéric Dard.
5° Analyse de pratique : libre expression concernant l’élaboration de vos consignes et de vos retours sur les textes. Vous évoquerez vos habitudes ainsi que les modifications que vous entendez y apporter à la suite de la lecture de ce cours.
Après ce cours, je réalise que plus j’avance, plus la matière me semble immense et complexe. Je pense d’ailleurs que certains éléments du cours m’amèneront à écrire différemment et à percevoir ma propre écriture de façon différente.
Ce cours m’a cependant appris que chaque consigne doit avoir un objectif pédagogique et qu’il ne s’agit pas simplement de proposer des jeux au hasard. J’avais déjà commencé à le comprendre au cours de nos discussions avec Olivier. Je me mets donc à réfléchir autrement la fabrication de consignes. Je comprends que la liste des consignes que j’ai établie lors du dernier cours n’est pas suffisante pour créer un atelier. Il s’agit d’une boîte à outils que je vais pouvoir utiliser en fonction des objectifs de mes ateliers futurs.
6° Expression libre : commentez ce cours ! Apportez votre éclairage et posez des questions.
Je ne sais si ma parabole est adéquate, elle est peut-être mal formulée. Ce que je voulais montrer, c’est deux types de personnages qui pourraient potentiellement avoir intérêt à suivre des ateliers d’écriture créative. Celui qui est bloqué devant sa feuille blanche et celui qui fourmille d’idées, mais ne parvient pas à les canaliser.
J’ai plusieurs questions concernant la/les consignes autour de l’odorat et quelques doutes.
La consigne que je propose, c’est l’une de celles que je veux utiliser pour mon atelier test. Voici mes questions :
1) Je pensais à une alternative à la consigne que je propose, mais elle ne serait plus en lien avec la mémoire. Je choisirais cet extrait du Parfum de Süskind « À l’époque dont nous parlons, il régnait dans les villes une puanteur à peine imaginable pour les modernes que nous sommes. Les rues puaient le fumier, les arrières-cours puaient l’urine, les cages d’escalier puaient le vois moisi et la crotte de rat, les cuisines le chou pourri et la graisse de mouron ; les pièce d’habitation mal aérées puaient la poussière renfermée, les chambres à coucher puaient les draps graisseux, les courtepointes moites et le remugle âcre des pots de chambre. Les cheminées crachaient une puanteur de soufre, les tanneries la puanteur de. Leurs bains corrosifs, et les abattoirs la puanteur du sang caillé. » J’imaginais soit un exercice consistant à prendre le contrepied et lister tout ce qui sent bon, du style « j’aime l’odeur de l’herbe quand il vient de pleuvoir », ou alors imiter le style de Süskind et imaginer tout ce qui sent mauvais actuellement. Mais à ce moment-là il n’y aurait pas de respiration d’odeur. Qu’en pensez-vous ? Olivier estime plus judicieux de proposer une consigne demandant d’imaginer de bonnes odeurs et que les participants s’inspirent du texte de Süskind. Il est important de ne pas laisser les gens sur une expérience désagréable.
2) J’ai imaginé utiliser un extrait du passage sur la madeleine de Proust, puis j’y ai renoncé en pensant qu’il serait mieux de l’utiliser quand je traiterais du goût… Qu’en pensez-vous ? A utiliser effectivement quand je traite du goût.
3) Pour une première consigne autour de l’odorat, je pensais que cela pourrait être un jeu en commun autour de l’odorat, tel que rechercher une liste de mots liés à l’odorat, tel que odeur, odorat, sentir, parfum, nez, pif, flair, humer, etc. Ou encore des expressions liées à l’odeur : il n’est pas en odeur de sainteté, je ne peux pas le sentir, se mettre au parfum, ça cocotte, menez par le bout du nez, avoir quelqu’un dans le nez, les doigts dans le nez, un pied de nez, à vue de nez, tirer les vers du nez, avoir du nez, cela lui pend au nez. Utiliser plutôt les expressions populaires. Exercice oral collectif en tant qu’échauffement. Liste avec la traduction des expressions et faire deviner aux participants les expressions en lien avec l’odorat.
4) Cependant, je ne sais pas trop comment mettre en pratique mon idée de première consigne… Est-ce qu’il faudrait que chacun de son côté fasse des listes de mots ? En commun ? Est-ce qu’il faudrait leur faire faire des phrases avec ? Laquelle des deux idées des mots en lien avec les odeurs ou alors celle utilisant des métaphores ? Les deux ?
5) Quelle troisième consigne ? Exemple : Description d’un lieu d’enfance en cherchant à utiliser un certain nombre de verbes en lien avec l’odorat ? Quatrième consigne ? Peut-être que dans le cours 6 sur la conception de son propre atelier d’écriture, j’aurais l’occasion d’approfondir cette question.
Déroulement de l’atelier
1) Introduction de l’atelier avec lecture des caractéristiques liées à l’odorat.
2) Echauffement oral avec les expressions en lien avec l’odorat
3) Que les participants choisissent parmi 4 fioles qui circulent au milieu d’eux. Qu’ils en sélectionnent une et écrive un texte en lien avec un souvenir (lieu, époque, émotion, quelque chose de concret). Avant, j’aurai lu un des textes d’auteur (Perec ou Bosco)
4) Basé sur le texte de Süskind, lister de bonnes odeurs. Il faut que cela soit très concret, visuel.
5) Eventuellement jeu autour de la fabrication d’un parfum : ingrédients, flacon, pub et titre. Ne pas demander aux participants de rédiger, mais juste de prendre des notes, puis essayer de le mettre en scène, à savoir raconter la pub de son parfum.
Dans un atelier d’écriture, il n’est pas nécessaire de toujours rédiger des textes. Il est aussi possible de faire jouer les gens autour des notes qu’ils prennent ou des listes.